Bunny Lee : Bienvenue dans le terrier du lapin le plus groovy du reggae !

Imaginez un univers où les vinyles tournent à l’envers, où les studios sont envahis par des lapins en costard, et où un producteur jamaïcain répond au doux nom de Bunny Lee. Oui, Bunny Lee, alias « The Gorgon » ou de son état civil Edward O’Sullivan Lee, l’homme qui a transformé la musique jamaïcaine en un carnaval sonore, armé d’un sourire malicieux et de lunettes plus grandes que sa légende.

Qui est Bunny Lee ?

Bunny Lee, c’est le genre de type qui aurait pu vendre de la glace à un pingouin, mais qui a préféré vendre du riddim à la planète entière. Né à Kingston en 1941, il a fait danser les murs des studios en signant des tubes pour des légendes comme King Tubby, Johnny Clarke et Delroy Wilson. Son secret ? Un flair démentiel pour dénicher LE son qui fait vibrer les pieds, les cœurs et même les dreadlocks.

Le laboratoire du groove

Dans le laboratoire de Bunny, oubliez les blouses blanches : ici, c’est chemises à fleurs, rires tonitruants et basses qui font trembler les cocotiers. Il n’hésitait pas à retourner les bandes, à bidouiller les échos, à transformer un simple « boom » en explosion cosmique. Résultat ? Des riddims immortels, des versions dub qui font voyager plus loin qu’une fusée SpaceX (et sans mal de l’espace).

Anecdotes (presque) vraies

  • On raconte que Bunny Lee pouvait reconnaître un tube rien qu’en entendant un chat miauler sur une basse.
  • Une fois, il aurait mixé un morceau en dansant sur une patte, juste pour voir si le groove tenait la route.
  • Il aurait proposé à Bob Marley de remplacer ses choristes par… des lapins. Bob a ri, mais Bunny, lui, était sérieux.

Pourquoi Bunny Lee, c’est la folie douce du reggae

Parce qu’avec lui, la musique n’était jamais une question de règles, mais de feeling. Il a prouvé qu’on pouvait être à la fois chef d’orchestre et roi de la blague, génie du son et distributeur officiel de good vibes. Si la Jamaïque est l’île du rythme, Bunny Lee en était le lapin blanc : toujours en avance, toujours imprévisible, toujours prêt à entraîner tout le monde dans sa course folle.

« Bunny Lee, c’est un peu comme si le Chapelier fou avait troqué sa théière contre une console de mixage. »

Alors, la prochaine fois que vous entendez un riddim qui vous donne envie de sauter partout, dites-vous que quelque part, Bunny Lee doit sourire dans son studio céleste, en train de préparer le prochain coup déjanté du reggae.

Et vous, prêts à suivre le lapin dans son terrier musical ?

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